Je vois la relation aux autres comme un espace d’improvisation, où chacun peut exprimer son être en harmonie avec l’entourage et ce que nous construisons ensemble.

L’être humain est ainsi fait qu’il panse ses plaies au contact de ses semblables. Un contact véritable, changeant, engageant, où tout notre être, mental, émotionnel et physique, prend sa place. Un contact qui guérit ce qu’endommagent les réseaux sociaux et la solitude dont ils sont responsables.

Mon intime conviction est que tout ce dont nous avons besoin pour guérir nos souffrances est déjà présent en nous : le tout est de trouver le chemin vers ces ressources. Nos émotions sont un outil infaillible et trop souvent méprisé pour trouver cette voie. La Gestalt propose de renouer avec ces émotions qui, toujours, désignent nos besoins.

L’être humain est une créature hautement émotionnelle : tout est déjà là, tout peut s’arranger.